Suite à l'écriture de la création d'UN monde (voir article ICI), plusieurs d'entre vous m'ont demandé d'écrire l'histoire. J'ai donc commencé ce week-end à mettre en place l'histoire. Ce n'est qu'un petit début mais ça m'inspire déjà.

J'ai profité d'un petit moment dans mon bain pour l'écrire.


Encore un matin où je me lève en retard. Le réveil a sonné et comme tous les matins d'école, je l'ai éteint pour mieux me rendormir. Et pour ne pas changer, Kathleen est passée pour parcourir le chemin jusqu'au lycée avec moi.

Le temps de sauter dans mon uniforme après une douche éclaire, d'attraper mon sac et mes toats gentillement préparés par Maman, et me voilà dehors, la maison verrouillée.

- Une nouvelle panne d'oreiller? me demanda-t-elle, connaissant déjà la réponse bien entendu.
- Bonjour Kathleen, répondis-je amicalement.
- Oups, j'en oublie les politesses. Bonjour Aléane, me dit-elle toute mielleuse avant de me demander si j'ai étudié la grammaire terramanienne.
- C'est pour demain, non? la questionnais-je paniquée.
- Aujourd'hui la grammaire et pour demain le voccabulaire! me rappella-t-elle agacée.

Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas écouté au cours la semaine passée. Résultat un beau zéro m'attend pour commencer la journée. Je n'y peux rien, je ne comprends pas pourquoi les enseignants nous obligent à étudier cette langue des anciens que nous ne pratiquons plus depuis des lustres.

Pour m'aider, Kathleen sort son cours et me lit tout en tentant de m'expliquer les principes de base que nous devons connaître, pendant que nous parcourons la distance entre la maison et e lycée.

J'ai beaucoup de retard car jusqu'à la semaine passée, je vivais aux pieds du massif montagneux. J'ai dû tenter de grimper des centaines de fois. Partant parfois pendant une semaine! Malgré mon agilité, ma souplesse et ma bonne volonté, jamais je n'ai pu apercevoir le moindre sommet. Nombreux sont les aventuriers à avoir tenter l'escalade mais peu sont revenus. Parmi ceux-ci aucun n'a pu entrevoir un quelconque sommet.

Mes seize ans arrivant, ma mère s'est rendue compte que je manquais de culture et qu'un enseignement plus important était nécessaire. Ses vieux livres d'école ne devaient plus être à jour. Nous sommes donc venus nous installées dans la capitale. Ce que Maman n'avait pas pensé, c'est que le second trimestre avait déjà commencé et en plus, plus de la moitié des intitulés de cours étaient un mystère complet pour moi. Lorsque j'avais reçu l'horaire, j'étais devenue hystérique tellement la panique m'avait envahie.

Ce premier jour, il faisait un temps à ne pas mettre le nez dehors et s'annonçait atroce, mais à ce moment, Kathleen est apparue pour me venir en aide et me permettre une intégration plus en douceur. Je n'ai assisté qu'aux cours des deux derniers jours ce qui fait qu'en ce début de semaine d'autres surprises m'attendent.

J'ai énormément de chance d'être tombée sur elle. Malgré son look désarmant, c'est mon rayon de soleil dans ce climat sombre, pluvieux et triste. Ma dépression serait bien plus grande sans elle.

- Tu peux me répéter les trois principes du jour Aléane? me demande-t-elle en me sortant brusquement de ma rêverie alors que nous atteignons le parking du lycée.
Je lui donne une réponse approximative pendant que mes pensées se trounent vers un garçon. Il a des cheveux d'un blanc étonnant, long et lisses. Comment se fait-il que je ne l'ai pas croisé la semaine passée? Il semble pourtant se diriger dans le même local que nous.

Kathleen s'étant rendue compte de mon inattention, suit mon regard.
- N'essaye même pas de t'en approcher, c'est chasse gardée, me signale-t-elle.
- Par qui? est la seule question qui me traverse l'esprit.
- La grande brune qui le suit. Ils viennent du même village et d'après les rumeurs, il est censé épouser sa soeur. Ca fait deux ans qu'ils sont ici et jamais personne n'a pu se lier avec eux. Pourtant elle en fait tourner des têtes. Il suffit de regarder baver les autres!

Dorian Gray est un jeune homme d'une très grande beauté. Son ami artiste peintre Basil Hallward est obsédé par cette dernière et en tire toute son inspiration. Sa fascination pour le jeune homme le mène à faire son portrait, qui se révèle être la plus belle œuvre qu'il ait jamais peinte, et qu'il ne souhaite pas exposer : « J'y ai mis trop de moi-même ».

Dorian va faire la connaissance de Lord Henry, dit Harry, un ami de Basil. Conscient de la fascination et de la perversion que ce dernier pourrait avoir pour son idéal de beauté, « cette nature simple et belle », Basil demande à Lord Henry de ne pas tenter de le corrompre. Mais Dorian se laisse séduire par les théories sur la jeunesse et le plaisir de ce nouvel ami qui le révèle à lui-même en le flattant : « Un nouvel hédonisme […] Vous pourriez en être le symbole visible. Avec votre personnalité, il n'y a rien que vous ne puissiez faire ». Va naître dès lors en lui une profonde jalousie à l'égard de son propre portrait peint par Basil Hallward. Il souhaite que le tableau vieillisse à sa place pour que lui, Dorian Gray, garde toujours sa beauté d'adolescent. « Si le tableau pouvait changer tandis que je resterais ce que je suis ! ».

Le garçon tombe par la suite amoureux d'une comédienne, Sibyl Vane, et lui promet le mariage. L'amour empêche Sibyl de bien jouer lorsque Dorian emmène ses amis la voir au théâtre, ce qui l'embarrasse. Dorian répudie Sibyl, ce qui la pousse au suicide. Il remarque alors que le portrait s'est empreint à sa place d'une expression de cruauté et comprend que son vœu a été exaucé.

Par peur que quelqu'un ne découvre son terrible secret, il enferme le tableau dans une ancienne salle d'étude et se plonge dans la lecture d'un mystérieux roman que lui offre Lord Henry. Bien des années passent durant lesquelles il accumule les péchés et devient de plus en plus mauvais sous l'influence de Lord Henry et de ce livre empoisonné. Le tableau prend sur lui la laideur de l'âge et de la décadence. Gray finit par révéler son secret à Basil, puis, comme celui-ci l'accuse et le traite de meurtrier, fou de haine, il le tue. Il se débarrasse ensuite du cadavre avec l'aide de Alain Campbell en usant du chantage.

Pour oublier sa culpabilité, Dorian se rend dans les bas-fonds de Londres fumer de l'opium. James Vane, le frère de Sibyl Vane, un marin, l'y reconnaît et tente de le tuer. Dorian échappe à la mort grâce à son éternelle jeunesse : en effet, il ne parait que vingt ans alors que les faits se sont déroulés dix-huit ans plus tôt ! Le marin n'est dupe qu'un instant et cherche à retrouver Gray. Il meurt plus tard, accidentellement, tué par des chasseurs dans la demeure d'une amie de Dorian.

Dorian, poursuivi par sa mauvaise conscience, décide alors de devenir sage. Après sa première bonne action, il court voir si le portrait n'aurait pas embelli mais la toile porte encore plus qu'avant les traits de la vanité et de l'hypocrisie. Désespéré, Dorian enfonce le couteau qui a tué Basil dans le tableau.

Un homme vieux et hideux est retrouvé mort en face du tableau, qui a retrouvé sa beauté première. Après examen des bagues du défunt, on reconnaît en lui Dorian Gray.

Et voilà, comme je vous l'avais dit, je devais finir mon KAL chapeau d'hiver.
J'aurais du faire quelques petites modifications mais bon, c'est la première fois que je tentais un chapeau et je suis relativement contente de moi.
Malheureusement, je le trouve un peu trop étroit pour ma tête donc ma petite soeur de 11 ans va pouvoir en hériter si elle le veut. J'essayerai peut-être pour l'hiver prochain de le refaire avec une autre laine.

Et voici, la première partie du KAL Chapeau d'hiver donc je vous ai parlé dans mes en-cours d'hier. Je commencerai la seconde partie sûrement cet après-midi ou demain car j'ai de la visite aujourd'hui et plein de choses à faire comme toujours et comme tout le monde .

Normalement il est en 2 tons mais j'ai voulu utiliser mon restant de laine du pull KAL que j'ai fait (ICI) comme ça je pourrai les associer.

Et oui, au départ pour les mots de tête de Bruno, j'avais commencé par la création d'UN monde et non par la création DU monde. Donc voici ce que je vous réservais.


Pas un bruit, pas un mouvement, ni même une trace de luminosité! Tout à coup, non pas un simple son mais un vacarme. Une explosion se produit permettant enfin à ce coin sinistre de s'animer.

Certains penseront au Big Bang, d'autres seront peruadés que sans une intervention divine la création du monde n'aurait pas été possible.

Pourtant, nombreux sont les mondesinexplorés à ce jour. Ils ne seront découverts que par certains privilégiés qui bien entendu n'en parleront jamais.

C'est pourquoi, je vous propose d'assister à la création d'un monde au sein de mon esprit.


Un seul continent, très vaste, bordé d'un immense océan. Nul ne sait s'il y en a d'autres, aucun aventurier revenu n'en a jamais parlé. Ils reviennent toujours désespéré de ne point voir de terre à l'horizon. De même, nul n'est jamais revenu lorsqu'il a voulu escalader les montagnes. Ce continent est donc divisé en deux par ce massif montagneux sans autre contact entre ces deux parties. Seul un être pouvant s'élever dans l'univers aurait pu constater la symétrie parfaite entre ces deux terres.

A l'Occident, se trouve la partie nommé Terramae. Elle sera peuplée d'animaux tout à fait communs, d'humains, d'anges n'ayant pas conscience de leur nature - seules deux cicatrices seront visibles dès la naissance - et d'elfes n'écoutant pas l'appel de la nature.

A l'Orient, se trouve la partie nommée Eamarret. Contrairement à l'autre côté des montagnes, nul ne peut définir les animaux. En ce qui concerne les races la peuplant, se trouvent des humains, des anges bien conscients de leur capacité à voler et à se battre - tels des valkyries -, des elfes tentant de maîtriser au mieux leur magiemais également des vampires assoiffés mais non immortels, et des centaures.



Je compte me baser sur la création de se monde pour commencer une histoire prochainement.